HISTOIRE DU SHORINJI KEMPO
Le Shorinji Kempo est né en 1947 dans la ville de Tadotsu située sur l’île de Shikoku au Japon.
So Doshin, son fondateur, a voyagé en Chine dans sa jeunesse où il a appris des techniques de divers styles d’arts martiaux chinois parmi lesquels le Shaolin Giwamonken qu’il a étudié au temple Shaolin (Shorin-ji en japonais).
Il a également suivi l’enseignement de son grand père, expert dans divers styles japonais tels que le Jujutsu et le Kendo.
De retour au Japon après la fin de la guerre, il décide d’enseigner la philosophie du Bouddhisme qu’il a appris en Chine.
Son idée est alors d’aider la jeunesse japonaise à retrouver des valeurs telles que l’entraide et le respect mutuel, valeurs oubliées par tous consécutivement au désarroi et à la confusion dans lesquels est plongé le pays depuis la fin de la guerre.
Cependant ses cours rencontrent peu de succès et So Doshin décide d’enseigner en complément les techniques martiales qu’il a acquises en Chine afin d’attirer les jeunes japonais. Il organise et arrange pour cela ces techniques disparates en un système complet et cohérent : le Shorinji Kempo moderne.
Grâce à ce système où l’entraînement physique complète la réflexion et la philosophie, So Doshin atteint son but de former des gens responsables, confiants, capables de compter sur eux-mêmes et sur qui les autres peuvent compter.
Depuis sa fondation en 1947, le Shorinji Kempo s’est propagé dans tout le Japon où il est aujourd’hui pratiqué dans plus de 3000 clubs. Son enseignement dépasse largement les limites du Japon puisqu’il s’est exporté dans 34 pays dont 14 en Europe.
Au décès du fondateur en 1980 sa fille, So Yuuki prend la direction de l’Organisation Mondiale de Shorinji Kempo (World Shorinji Kempo Organization – WSKO) et en est aujourd’hui la présidente.