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Le samedi 29 novembre, France Shorinji Kempo organisait son premier stage national en Île-de-France, accueilli au Chesnay (78). L’événement, dirigé par Aosaka Senseï, 9ᵉ dan Daihanshi, a rassemblé plus de 115 pratiquants venus de toute la France pour une journée d’entraînement intensive et conviviale.

Après un échauffement et un travail de kihon dirigés par Frédéric Anscombre (6ᵉ dan), Thierry Montabord (7ᵉ dan) et Didier Camp (6ᵉ dan), les participants ont pu assister à une démonstration complète des Tenchiken 1, 2 et 3 sotaï.
Cette première partie s’est poursuivie avec Philippe Chazerand et Bruno Totola (5ᵉ dan), qui ont présenté deux techniques juho fondamentales accessibles à l’ensemble des kenshis

Aosaka Senseï a ensuite enseigné plusieurs techniques de Ryūkaken et Rakanken, permettant de développer un juho randori plus fluide, ainsi qu’une meilleure capacité à se défendre efficacement face à des saisies courantes.

La matinée s’est conclue par un rappel essentiel des principes fondamentaux du Shorinji Kempo, et comment trouver le bonheur exposés par Aosaka Senseï.

L’après-midi a démarré plus tôt pour les postulants aux 3ème, 2ème et 1er kyu ainsi que les 2 prétendants au 2ème dan WSKO examiné par Michel Tesson 7ème dan.

Les autres participants ont été répartis en deux groupes :

• Kyūkenshi, encadrés par Thierry Montabord assisté de Julien Delord,
• Yudansha, dirigés par Didier Camp, Frédéric Anscombre et Frédéric Juhel.

Travail final : l’Embu, expression martiale du Shorinji Kempo

Le stage s’est conclu par un travail autour de l’Embu, forme traditionnelle du Shorinji Kempo dans laquelle deux partenaires alternent les rôles d’attaquant et de défenseur. Véritable démonstration martiale, le embu met en avant réalisme, précision technique et energie., Aosaka senseï a d’ailleur instité sur l’expression de l’énergie qui doit renforcer l’impact et la précision des techniques, stabiliser sa structure corporelle et ancrer son intention au moment décisif.

Aosaka Senseï a proposé un exercice sur le embu basé sur les Tenchiken sotaï étudiés le matin, permettant aux kenshis de mettre en application rapidement les apprentissages de la journée dans une dynamique constructive et exigeante.

Ce stage national a constitué le dernier grand rendez-vous de l’année civile, offrant à l’ensemble des participants une journée riche d’enseignements, de pratique et de partage. Les kenshis sont repartis enthousiastes et pleinement satisfaits, heureux des progrès accomplis et reconnaissants de la qualité de l’encadrement.

Remercions très chaleureusement la mairie du Chesnay-Rocquencourt pour son accueil et la mise à disposition des installations, ainsi qu’au club Le Chesnay pour son soutien logistique et son engagement dans la réussite de cette journée.

@lespeso merci pour les photos

Chers professeurs, chers kenshis, chers amis,

C’est avec une immense tristesse que nous avons appris cette semaine le décès du professeur Fabrice Bignon, 5e dan Daïkenshi. Il avait 60 ans.

Fabrice, qui a débuté le Shorinji Kempo il y a 40 ans, était un branch-master emblématique de notre fédération. Il dirigeait deux clubs dans le Val-d’Oise : celui de Jouy-le-Moutier depuis plus de 20 ans, et la jeune section du Plessis-Bouchard. Élève de AOSAKA Sensei depuis de nombreuses années, c’était un pilier de notre fédération, Instructeur national et responsable des examens lors des stages.

Tous les kenshis qui ont connu Fabrice se souviendront de son tempérament de « guerrier chaleureux » qui ne pouvait laisser personne indifférent : il était entier, chaleureux et passionné, il détestait par dessus tout les injustices, mais c’était aussi un bon vivant qui avait toujours une anecdote ou une blague à raconter.

La disparition de Fabrice fait suite à un accident de la route, percuté à vélo. Malgré la violence du choc et les traumatismes, rien ne laissait penser qu’il nous quitterait si brutalement au bout de 10 jours, durant lesquels sa famille et ses amis allaient le voir, l’appelaient, plaisantaient avec lui en attendant son retour.

Nous sommes toutes et tous profondément émus par cette douloureuse disparition, celle d’un professeur, d’un camarade, d’un ami. Ses anecdotes, ses blagues, son franc-parler, sa bonne humeur nous manquent déjà terriblement.

L’ensemble de la Fédération Française de Shorinji Kempo présente ses sincères condoléances et tout son soutien à sa famille ainsi qu’à ses proches.